Les Etats-Unis ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions pour inciter Pyongyang à renoncer à son programme de missiles nucléaires.
La trêve olympique touche à sa fin. La Corée du Nord a condamné dimanche la dernière série de sanctions imposées par les Etats-Unis à son encontre, accusant ces derniers de vouloir compromettre l'amélioration des relations inter-coréennes constatée lors des Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang, rapporte l'agence de presse officielle nord-coréenne. "Les deux Corées ont coopéré et les Jeux olympiques se sont tenus avec succès", déclare KCNA, qui cite le ministère nord-coréen des Affaires étrangères.
Menace de guerre. "Mais les Etats-Unis ont amené une menace de guerre sur la péninsule coréenne avec de nouvelles sanctions de grande ampleur contre la RPDC avant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques", rapporte KCNA, qui utilise le sigle RPDC (République populaire démocratique de Corée), nom officiel de la Corée du Nord.
"Phase deux". Un blocus de la part des Etats-Unis serait considéré comme un acte de guerre, précise l'agence officielle. Les Etats-Unis ont annoncé vendredi un train de sanctions présenté comme sans précédent pour inciter la Corée du Nord à renoncer à son programme de missiles nucléaires et ont menacé, en cas d'échec de ces mesures, de passer à une "phase deux" non précisée.
Dans le communiqué PIO/PR/04/02-2018, la MINUJUSTH salue la nomination de juges d’instruction dans le cadre du dossier Petro Caribe et appelle les autorités à faire de même pour Lilavois et Grand Ravine
Port-au-Prince, mardi 27 février 2018 ((rezonodwes.com))– Dans le cadre de son mandat d’accompagnement du Gouvernement Haïtien dans le renforcement des institutions d’état de droit, de continuation du développement des capacités de la Police Nationale et des services correctionnels haïtiens, de suivi de la situation en matière de droits humains, d’en rendre compte et de l’analyser, la Mission des Nations Unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH) salue le fait que des juges aient été chargés d’instruire les plaintes concernant le dossier PetroCaribe, déposées par des particuliers devant le Tribunal de première instance de Port-au-Prince les 29 janvier et 20 février 2018 respectivement.
Selon un rapport récemment publié par Transparency International, Haïti est classé comme le pays le plus corrompu de la région des Caraïbes et à la 23ème place des moins bien notés (157) sur 180 pays interrogés sur la perception de la corruption dans leur pays.
« Je salue l’initiative et le rôle actif des citoyens haïtiens et de la société civile engagés dans la lutte contre la corruption et l’impunité. Leurs actions démontrent que la population défend l’obligation de rendre des comptes ainsi que la justice », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies (RSSG) et chef de MINUJUSTH, Susan D. Page.
La Mission regrette toutefois qu’aucun juge d’instruction n’ait été chargé d’examiner les allégations de violations des droits humains commises par des unités de la Police Nationale Haïtienne (PNH) à Lilavois le 12 octobre 2017, au cours desquelles au moins une personne a été tuée, ainsi qu’à Grand Ravine le 13 novembre 2017, où huit civils auraient été sommairement exécutés, en plus des deux officiers de la PNH tués.
« J’appelle les autorités compétentes à procéder sans plus tarder à l’assignation de juges d’instruction dans ces deux affaires, comme le prévoit la loi », a indiqué Madame Page.
Un rapport des Nations unies avance que la Corée du Nord a approvisionné le régime de Bachar al-Assad en matériel pour fabriquer des armes chimiques, en contournant l'embargo international.
La Corée du Nord aurait fourni du matériel à la Syrie pour fabriquer des armes chimiques, révèle mercredi matin un rapport des Nations unies, repris par le Washington Post.
Contourner l'embargo international. D'après les experts qui ont travaillé sur le sujet, la Corée du Nord est parvenue à contourner l'embargo international en échappant à la surveillance des renseignements occidentaux, ce qui a permis à ces armes de faire des ravages dans le pays. De forts soupçons d'attaque au gaz de chlore sur la zone de la Ghouta ont été d'ailleurs émis, il y a quelques jours.
Du matériel pour fabriquer des armes chimiques. Ces experts des Nations unies affirment que la Corée du Nord a effectué plus de 40 livraisons à Damas de matériel haut de gamme servant à fabriquer des armes chimiques : des thermomètres, des tuiles résistantes à l'acide et aux températures élevées, des valves ou encore des tuyaux en acier inoxydable. La dernière livraison aurait même eu lieu il y a quelques semaines seulement.
"Entraîneurs sportifs" ou experts nord-coréens en missile ? Par ailleurs, en 2016 et en 2017, des experts nord-coréens en chimie et en missile balistique se sont rendus au moins deux fois en Syrie. Pour le gouvernement syrien, "il s'agissait d'entraîneurs sportifs". D'après CNN, certains de ces experts pourraient même toujours officier dans des bases militaires syriennes.
Des sociétés écrans. Alors comment ont pu s'organiser ces livraisons et ces visites alors que la Corée du Nord est sous embargo et la Syrie sous haute surveillance ? D'après le rapport, les transactions ont été effectuées via des sociétés écrans. L'une d'elles se trouverait en Chine. A t-elle fermé les yeux, tout comme la Russie, alliée inoxydable de Bachar al-Assad ? C'est ce que cherchent désormais à savoir les enquêteurs de l'ONU.
On moun ka rayi Kato pou aparans li, on moun ka rayil pou kotel sòti, ou ka rayil pou konviksyonl, ou ka rayil pou sa lap defann! Se pa pou sa pouw avilil ni fè manti sou li! Kato se on gwo gason, ki gen anpil kouraj e ki vle ke Ayiti chanje pou tout moun! Kenbe la frèm! Retweeted Dimitry Vorbe from (@Dimitryvorbe)
Donald Trump continue d’afficher sa fermeté à l’égard du leader nord coréen : "Les solutions militaires sont maintenant complètement en place, et prêtes à l’emploi".
L’heure n’est pas à la désescalade. En effet, Donald Trump a de nouveau menacé vendredi d’employer la force contre la Corée du Nord, comme il l’a indiqué sur son compte twitter :
"Les solutions militaires sont maintenant complètement en place, et prêtes à l’emploi, si la Corée du Nord se comporte imprudemment. J’espère que Kim Jong-Un trouvera une autre voie !"
Preuve que la tension ne redescend pas entre les deux pays, plus tôt vendredi, la Chine a tenté de faire retomber la fièvre. Pékin a enjoint les Etats-Unis et à la Corée du Nord à "faire preuve de prudence" et a exhorté Pyongyang à éviter les "démonstrations de force". Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a ainsi déclaré :
"Nous appelons toutes les parties à faire preuve de prudence dans leurs mots et leurs actions, et à agir davantage pour apaiser les tensions".
Le président américain a annoncé qu’il s’entretiendrait vendredi soir avec son homologue chinois. "Nous travaillons très étroitement avec la Chine et avec d’autres pays", a déclaré Donald Trump après une réunion de travail avec son équipe diplomatique, en particulier son secrétaire d’Etat Rex Tillerson.
La Chine est le principal partenaire économique de la Corée du Nord et son rôle est crucial pour l’efficacité des sanctions économiques prises contre la Corée du Nord pour l’obliger à freiner ses programmes nucléaire et balistique.
"Le feu et la colère"
Le président américain continue par ailleurs de multiplier les déclarations bellicistes. Jeudi, Donald Trump a ainsi défendu sa formule controversée promettant "le feu et la colère" à Pyongyang estimant qu’elle n’était "peut-être pas assez dure".
Le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis avait de son côté semblé jeudi plus prudent que l’hôte de la Maison Blanche, insistant sur le fait que "l’effort américain est porté par la diplomatie" et mettant en garde contre le scénario "catastrophique" d’un conflit armé.
Plan d’attaque sur Guam
La Corée du Nord avait réagi au changement de ton à Washington en menaçant de lancer une attaque contre l’île américaine de Guam, avant-poste stratégique des forces américaines dans le Pacifique. L’armée doit présenter à Kim Jong-Un un plan d’offensive d’ici à mi-août.
Quatre missiles seront tirés simultanément, a expliqué l’armée. Les engins, passant au-dessus du Japon, "voleront 17 minutes et 45 secondes sur une distance de 3 356,7 km, et s’écraseront en mer à 30 ou 40 km de Guam". Ils s’abîmeraient ainsi à l’extérieur des eaux territoriales américaines.
La Russie "très inquiète"
Dans ce contexte, l’inquiétude internationale grandit. La Russie se déclare d’ailleurs "très inquiète". Vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a suggéré qu’il revenait à Washington de faire un premier pas en vue d’une désescalade. "Les risques sont très élevés, surtout en prenant compte la rhétorique employée. Il y a des menaces directesd’employer la force", a-t-il déclaré, ajoutant qu’il revenait au "plus fort et plus intelligent" de faire "un pas pour s’éloigner de la ligne dangereuse".
Possible intervention militaire au Venezuela
Enfin Donald Trump a aussi menacé le Venezuela d’une intervention militaire.
"Nous avons de nombreuses options pour le Venezuela, y compris une possible option militaire si nécessaire", a lancé vendredi le président américain, lors d’un échange avec des journalistes dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey.
Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino, a qualifié d’"acte de folie" cette déclaration du président Trump. Le président Nicolas Maduro, mis au ban de la communauté internationale, avait promis la veille de répondre "les armes à la main" à
Un incendie a dévasté le Marché en fer, l'un des plus emblématiques marche public de Port-au-Prince, dans la nuit du 12 au13 février, a constaté sur place un photographe du Nouvelliste.
Les dégâts selon les premières évaluations sommaires sont considérables.
Pour le moment, aucun bilan précis des dégâts n'est disponible. Les marchands essayaient jusque vers mardi midi de sortir des flammes leurs marchandises. En plus de desservir des centaines de marchands sédentaires, le Marché sert aussi de dépôt pour d’autres étalagistes.
Selon le constat du photographe du Nouvelliste, Casimir Veillard, les sapeurs-pompiers, du camion de lutte contre-incendie, remarqués sur place ont fait de leur mieux pour essayer de circonscrire le feu sans succès. Arrivé sur les lieux le camion n’avait pas d’eau et ce n’est qu’au fil des heures que d’autres véhicules de lutte contre-incendie ont renforce la lutte contre le sinistre.
Port-au-Prince, depuis des années n’a pas de service de lutte contre-incendie bien équipé. Pour le feu au Marché en fer, d’autres postes de pompiers, de Delmas et d’ailleurs, ont dû voler au secours des victimes.
Selon les premières indications recueillies sur place, c’est des fatras qu’on brulait qui serait la source du sinistre. Le feu a débordé et s’est propagé de point en point jusqu'à atteindre le Marché en fer.
Port-au-Prince dansait au carnaval quand le feu s'est déclaré, ont fait savoir des témoins.
Il était impossible de joindre aux téléphones le maire de Port-au-Prince, Youri Chevry qui accueille depuis dimanche le carnaval national dans sa ville. Les autres autorités étaient aussi indisponibles pour de premières déclarations.
Le Marché en fer s'inscrit dans la longue liste des marchés victimes de feu d'origine inconnue.
Le marché en fer avait été déjà touché par un incendie en mai 2008, puis a été complètement détruit par le séisme de 2010. La partie Nord qui avait été emportée par les flammes en 2008 représentait en quelque sorte le pavillon de la petite industrie et de l'artisanat.