Ces tirs interviennent alors que mercredi, le dirigeant nord- coréen Kim Jong-un a ordonné la mise en production de moteurs de fusées et de têtes de missiles. L'agence de presse de Corée du Nord (KCNA) a rendu public une série de photos du leader en visite dans l'Institut de matériaux chimiques de l'Académie des sciences de la défense, où sont fabriqués les missiles.
D'après des schémas et ce qui semble être des parties de missiles apparaissant sur des photos publiées par KCNA, Pyongyang pourrait être en train de construire un missile balistique de portée plus grande susceptible de frapper n'importe quelle partie des Etats-Unis.
Dans cette série d'images, les affiches derrière le dirigeant nord-coréen indiquerait le nom du «Missile balistique Pukguksong-3». Selon des médias japonais, cette inscription fait référence à un nouveau type de missile intercontinental que la Corée du Nord est actuellement en train de développer.
C'est lors de cette visite que Kim Jong-un a ordonné de produire plus de moteurs de fusée à propergol solide et d'ogives de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) supplémentaires, selon les médias officiels.
Le président sud-coréen, Moon Jae-in, a déclaré la semaine dernière que «la ligne rouge serait que le Nord achève son ICBM et l'équipe d'une tête nucléaire». Le dernier tir de missile nord-coréen (avant celui de ce samedi 26 août) avait eu lieu le 28 juillet. Il s'agissait d'un missile balistique intercontinental conçu pour parcourir 10.000 kilomètres et mettre à portée de frappe certaines parties du territoire américain.
En août 2016, un missile Pukguksong-1 a été lancé depuis un sous-marin. La version 2 du missile Pukguksong a, elle, été lancée depuis la terre ferme en février dernier. Sleon des experts, les missiles balistiques Pukgukson-2 pourrait atteindre le Japon, mais pas le sol américain.
Le Pukgukson-3 serait un missile avec une portée plus longue que ses prédécesseurs.
Avec agences
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