Secteur démocratique, sit-in devant la CSC/CA le mardi 6 mars 2018 pour exiger le retrait de l'institution sur le dossier Petro caribe.
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Share to TelegramShare to MoreDes membres du secteur sociopolitique exigent le retrait de la Cour Superieur des Comptes et du Contentieux administratif (CSCCA) du dossier Petrocaribe dans une requête acheminée à ladite institution ce mardi 6 mars 2018. Ce document comportant une quinzaine de pages explique le vœu d'une partie de l’opposition au pouvoir en place.
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NB:« Alors qu’il prétend être le porte étendard de la lutte contre la corruption, le Président de la République met tout en œuvre en vue d’affaiblir les institutions haïtiennes appelées à lutter contre ce fléau. En effet, après avoir vassalisé l’Unité de contrôle et de renseignements financiers (UCREF) et neutralisé d’autres institutions importantes, constituant de véritables outils contre la corruption et les infractions connexes, il lance ouvertement une offensive contre toute tentative visant à faire jaillir la lumière autour des faits relatés dans les rapports susmentionnés », dénoncent ces organisations.
La CSCCA est saisie de cette affaire de dilapidation d’environ 3 milliards de dollars américains du programme Petrocaribe. Les protestataires expriment à tout prix leur volonté de voir la justice s’emparer du dossier.
Par ailleurs, l’avocat André Michel une des voix fortes du Secteur démocratique prenant part à ce mouvement de protestation déclare incompétente la CSCCA sur ce dossier. Il exige de donner priorité à la justice dans cette affaire en vertu du principe juridique de « primauté de l’ordinaire ».
Rappelons que le rapport d’enquête de la commission sénatoriale spéciale chargée d’approfondir l’enquête sur la gestion des fonds de Petro Caribe a été transféré durant le mois de février 2018 à la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif.
Le rapport épingle certains anciens premiers ministres, d'anciens ministres, des directeurs généraux et des responsables de compagnies suspectés d’implication dans des appels d'offres irréguliers. Aucun des hauts fonctionnaires de l’État haïtien cités dans ce scandale de détournement d'argent n’a été frappé par une décision de la justice. La plupart d’entre eux ont souligné des irrégularités dans le document.
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